Lors de la fin de semaine, une quinzaine de témoins venus du Honduras, du Chili, du Guatemala, du Mexique et de l’Équateur ont d’ailleurs défilé pour raconter ce qui se passait dans leur pays et pour expliquer les conséquences des activités des compagnies canadiennes sur leur qualité de vie. L’un d’entre eux, Pedro Landa a raconté que des contaminants avaient été laissés sur l’ancien site minier de San Martin, auparavant exploité par Goldcorps et sa filiale Entre Mares, dans la vallée de Siria au Honduras. « La mine est maintenant fermée, mais ils ont laissé un dépôt de contaminants dans lequel on retrouve du sulfure et c’est dangereux pour la santé. Au moins 27 personnes ont été malades jusqu’à présent », a-t-il affirmé.
La sociologue Lina Solano Ortiz est pour sa part venue raconter que les femmes des communautés étaient souvent les premières victimes des activités minières. « En 2007, on a dû déplacer une partie de la population pour ouvrir la mine près du lac Isabal au Guatemala et plusieurs femmes ont été violées lors de la délocalisation », a-t-elle dit. « Ce ne sont pas nécessairement des employés des compagnies minières canadiennes qui commettent directement ces violations, mais quand les gens sont forcés de quitter leur demeure, ce genre de situation peut malheureusement arriver », précise-t-elle.
[This comment was removed]